Bruxelles étant le moteur économique de la Belgique qui est elle-même placée parmi les pays plus grandes économies européennes, avant la France et l’Allemagne, attire de nombreux entrepreneurs, désireux de créer leur entreprise.
Pour renforcer sa position stratégique internationale, favoriser son développement économique et renforcer sa compétitive, Bruxelles a opté pour une politique d’accompagnement des entrepreneurs étrangers et encourage leur implantation dans la région.
C’est dans cette optique que la ville a crée en 2003, l’Agence Bruxelloise pour l’Entreprise (ABE), qui est le résultat d’une fusion entre deux institutions créées par la Région bruxelloise : Technopol et Ecobru.
L’ABE a pour mission d’être le référant des entrepreneurs de la région bruxelloise, qu’ils soient porteurs de projet, créateurs d’entreprise, entreprises, PME, indépendants ou investisseurs étrangers.
Les candidats peuvent trouver toutes les informations nécessaires à la création de leur entreprise et se voient conseillés et guidés gratuitement pour la bonne réalisation de leurs projets dans la Région.
Véritable plateforme vers les institutions bruxelloises, l’agence définit, grâce à son expérience, le service recherché et oriente l’entrepreneur vers les compétences économiques régionales publiques, associatives et privées, les plus à même de mener à bien son projet.
2. Les entreprises françaises à Bruxelles
Parce qu’elle est la capitale de la Belgique, la 3ème région la plus riche d’Europe, la première ville au rang des affaires et qu’elle génère à elle seule près de 19% du produit intérieur brut du pays et réalise ¼ de ses exportations, Bruxelles attire les entrepreneurs étrangers et en particulier les entrepreneurs français
Selon l’Agence Bruxelloise pour l’Entreprise et l’institut de sondage Ipsos, les entreprises françaises implantées à Bruxelles sont très optimistes quant à leur avenir sur le territoire.
En effet, parmi les entreprises étrangères implantées à Bruxelles, les entreprises françaises sont confiantes en l’avenir (11%) contre seulement 3% pour les entreprises britanniques. Elles sont 29% à envisager un recrutement futur contre 13% des entreprises allemandes.
Les entreprises françaises sont attirées par le dynamisme économique de la Belgique et en particulier celui de sa capitale. Elles s’implantent donc dans un objectif de développement rapide à l’international et particulièrement vers les pays nordiques.
Un développement qui ne connaît pas l’obstacle de la langue puisque près de 41% de la population belge est francophone.