Flandre : une entreprise adapte ses horaires aux salariés divorcés

Familiehulp, une des plus grandes entreprises flamandes spécialisées dans les services de soins et services à domicile, va prochainement mettre en place un système d’horaires de travail adapté aux parents divorcés, mais pas seulement. Le but est d’adapter le temps de travail à certaines des obligations familiales des salariés. Une première en Belgique.

12 000 aides à domiciles et autres personnels soignants travaillent pour Familiehulp, l’une des plus importante entreprises belges.

En quête de nouvelles candidatures (200 actuellement), cette grosse société a décidé de proposer des horaires de travail adaptés pour renforcer son attractivité. Parmi ces nouveaux contrats de travail, les candidats pourront opter pour le dispositif dit de co-parentalité censé répondre, par un assouplissement du temps de travail, aux besoins des parents divorcés qui alternent la garde de leurs enfants.

Un contrat « journée d’école » et « année scolaire »

Concrètement, ce système permettra au salarié qui assure temporairement la garde de son ou ses enfants de travailler moins pendant cette période, et de récupérer la différence de volumes horaire les semaines où ses enfants ne sont pas chez lui.

Différents contrats adaptés à d’autres cas seront proposés, notamment le contrat « journée d’école » qui permet au salarié qui le souhaite de régler son emploi du temps professionnel  sur le temps scolaire (ouverture et fermeture des écoles).

Familiehulp a également imaginé un contrat « année scolaire » qui prévoit moins d’heures de travail pendant les congés scolaires.

Pour l’Unizo, l’union des indépendants flamands, ces contrats de travail adaptés seraient difficilement applicables dans les petites entreprises qui ne peuvent pas « faire facilement passer du personnel d’un service à l’autre ».
Et Karel Van Eetvelt, responsable de l’Unizo, d’ajouter :  « je trouve aussi que quand le patron est à ce point flexible pour nous laisser travailler moins quand on a des enfants, alors il faut aussi être prêt à travailler plus longtemps quand on n’en a pas. La flexibilité doit jouer pour les deux parties ».

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