Bruxelles : un incubateur pour les entreprises chinoises

Désormais, les entreprises chinoises désireuses d’ouvrir une première filiale à Bruxelles pourront bénéficier des apports techniques et financiers d’un incubateur spécifique à Neder-over-Heembeek.

L’agence bruxelloises pour l’entreprise (ABE) et les autorités  de la ville de Shenzen en Chine viennent de signer, sous la forme d’un Memorandum of Undestanding (MOU), un accord visant à faciliter l’implantation d’entreprises chinoises sur le territoire de Bruxelles, via la mise en place d’un incubateur spécifique géré par la Société de développement de la région bruxelloise (SDRB) à Neder-over-Heembeek.

Cette innovation vient concrétiser un long travail de prospection et de recherche de partenariat mené par l’ABE au cœur du parc d’entreprises de Shenzen High Tech Park où elle a d’ailleurs installé ses premiers bureaux internationaux il y a trois ans afin de tisser un réseau de contacts, tant auprès des entreprises technologiques (le site en compte près de 1000 sur 11 km²) que des autorités locales.
Shenzen, véritable vitrine technologique chinoise au même titre que la « Silicon Valley » californienne à laquelle on la compare souvent, est une ville de 10 millions d’habitants située à moins d’une heure de Hong Kong et une heure trente de Canton. Seconde place financière en Chine, Shenzen compte des entreprises de renommée internationale comme Huawei, ZTE, THTF, Great Wall Computer ou Coship.
L’incubateur bruxellois prévu par le MOU s’adressera aux entreprises de Shenzen désireuses d’implanter, dans le cadre de leur stratégie de développement européen, une première filiale dans la capitale belge
Concrètement, cette nouvelle infrastructure, qui occupera un espace de 900 m² à Neder-over-Heembeek proposera des modules individuels totalement équipés « plug&play », assortis d’espaces communs (salles de réunion, cuisine et sanitaires etc…).
Chaque entreprise chinoise pourra louer un module à des conditions financières avantageuses et bénéficier gratuitement des services d’un « coach », trilingue et sinophone.