Plusieurs entreprises et organismes publics de Bruxelles ont décidé de se rapprocher, via une charte de collaboration, pour prévenir les risques de faillites.
Chaque année, environ 8 000 entreprises sont créées à Bruxelles. Une tendance qui s’est même affichée en hausse de 8% au terme du premier semestre 2010.
Mais cette belle dynamique entrepreneuriale a son revers de médaille : la proportion de faillites d’entreprises à Bruxelles est ainsi plus forte que partout ailleurs.
La capitale compte effectivement beaucoup de très jeunes entreprises, autrement dit des starters, bien souvent sous-capitalisés, ce qui accroît leur fragilité en temps de crise.
A Bruxelles, le taux de survie à 5 ans de ces sociétés débutantes est d’environ 50%. Ces échecs frappent surtout les très petites structures, dépourvue de véritables services de gestion, ce qui fragilise d’autant leur position en période de dépression économique.
Pourquoi un tel résultat ? Le vice-président de la Chambre des comptables de Bruxelles pointe « un manque de préparation ». Selon lui, « on ne met pas assez en avant les fonds nécessaires à la création d’une entreprise » (source : rtbf.be).
A Bruxelles, une faillite sur cinq s’explique en effet par une carence en termes de fonds propres. D’où l’intérêt de cette charte de collaboration entre les entreprises et les organismes publics, visant à croiser les besoins et renforcer la lutte contre les défaillances d’entreprises.
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